Le gouvernement a voulu faire du « democrate washing » avec la Convention Citoyenne pour le Climat.
Cette opération de communication, encore une, a mis une fois de plus en lumière une évidence : notre président et son gouvernement se fichent de la souveraineté populaire.
Car oui, quand on convoque le peuple, on applique ses décisions. Surtout lorsqu’en tant que président, Macron s’engage à traiter les propositions des citoyens « sans filtre » et en toute transparence.
Hélas, la parole présidentielle ne le rendant pas pour autant légalement responsable de ses actes lors de son mandat, libre de toutes actions dans le contexte actuel d’État d’urgence sanitaire, revenir sur sa parole n’a semblé à notre président qu’être un détail de l’histoire.
Et pourtant, l’histoire risque de mal finir. Malgré les alertes de la communauté scientifique, du GIEC et de nombreuses associations, le gouvernement français reste un mauvais élève sur la question environnementale.
150 citoyens aux origine variées, tant socialement qu’idéologiquement, et qui à 150, ont réussi à s’organiser pour proposer des mesures à la fois ambitieuses et adaptées à notre société. 150 citoyens qui sont tout juste ignorés. Malgré le résultat des travaux de ces citoyens, dont la probité est bien d’avantage garantie que celle de professionnels de la politique, le gouvernement d’Emmanuel Macron, avec son président en tête, a réduit à peau de chagrin leur formidable travail.
Mais si on doute de la pertinence des décisions prises par cette Convention Citoyenne pour le Climat, on lance un référendum.
Si on doute de la représentativité des personnes convoquées, on appelle un référendum.
Si l’on ne fait rien ou presque derrière, avec une loi climat au rabais, c’est qu’on estime ne pas avoir convoqué le peuple, mais seulement organisé une réunion de consommateurs pour une opération marketing.
Rien à voir avec la démocratie.
Tout ceci ne pourrait pas arriver si les citoyens contrôlaient leur Constitution, directement, sans l’entremise d’aucun représentant. Protégeons-nous des abus de pouvoir : rassemblons-nous pour un Processus Constituant Populaire Permanent (PCPP).
Alors pour faire entendre ce ras-le-bol de déni de démocratie en France, nous vous invitons à participer à l’appel national « Une marche pour le climat » ce samedi 27 et dimanche 28 mars !
Pour discuter avec les gens, les citoyens, les révoltés, les non-révoltés, de ce que le Pouvoir Constituant Populaire Permanent pourra changer dans leur souhait d’une vie meilleure et plus juste, avec notamment le RIC Constituant.
Une seule revendication commune à tous les mouvements populaires : la Démocratie !